Beetlejuice
La vie après la mort
Sorti en 1988, la comédie fantastique américaine remporte l’oscar du meilleur maquillage ainsi que l’award du film d’horreur de l’année. Le réalisateur Tim Burton coopère avec les deux scénaristes Michael Keaton et Warren Baldwin afin de faire produire ce film par The Greffen Compagny.
L’histoire met en scène un couple de jeunes mariés heureux propriétaires d’une grande maison. Leur amie, Jane, tente de les convaincre de vendre leur habitat à une famille plus nombreuse. Le jeune homme propose à sa compagne de prendre le volant pour aller acheter quelques bricoles au centre du village. En chemin inverse, sa femme dévie pour ne pas rouler sur un chien et la voiture tome dans la rivière. Lorsqu’ils sont de retour chez eux, n’apercevant plus leur reflet dans le miroir, Barbara et Adam découvrent qu’ils se sont noyés suite à l’accident. Jane profite du décès pour revendre la maison à la famille snobe recomposée que forment les Deetz. Coincé chez eux, le beau couple est pourtant toujours présent mais aucun être vivant ne les voit, ces fantômes… Exceptée Lydia Deetz, l’adolescente gothique étrange. Barbara et Adam Maitland trouvent un manuel qui leur sert de guide au royaume des morts, qu’ils peuvent atteindre en franchissant une porte magique dans le grenier. Les Deetz ont le projet de redécorer le bâtiment d’un design moderne duquel les Maitland sont dégoûtés. Ceux-ci ont travaillé pour créer leur athmosphère vieillote. Juno, leur conseillère dans cette autre dimension leur donne la mission de faire fuir leurs nouveaux colocataires sans l’aide de Beetlejuice (Bételgeuse). Ce « bio-exorciste » pervers et sale finit quand-même par être invoqué. Il hante les snobes pour leur faire peur mais le résultat est bien loin de là. Ces derniers ont l’idée d’en faire un business unique. Charles Deetz invite son patron pour le lui présenter. Seulement, Otho, le décorateur, procède à une séance de spiritisme durant laquelle le couple devient visible mais s’irrite en s’approchant de la mort après la mort. Lydia les sauve malgré le mariage qui lui est imposé par Bételgeuse. Barbara la sauve à son tour et l’exorciste finit mal. Les Maitland et les Deetz mettent sur pieds un moyen de cohabiter ensemble.
Ce sont quatre-vint-six minutes qui s’étendent sur plusieurs mois. Il y a une transition qui saute trois mois à la moitié du film. La première partie représente la découverte de la mort tandis que la deuxième est le trajet vers la résolution de l’histoire. J’ai trouvé les rôles du couple relativement calmes. Si je m’étais trouvée à leur place, j’aurais été complétement en panique. Devoir rester cent-vingt-cinq ans chez moi en tant que fantôme m’exaspérerait, ils sont courageux. Le seul point négatif que je relève est la formule pour fair apparaître Beetlejuice : réciter son nom trois fois. C’est un type d’invocation trop classique à mon goût. On le trouve partout.
Le concept de l’œuvre est original et les déguisements de créatures paranormales sont marrants. Des touches comiques, par exemple : posséder les Deetz en les faisant chanter et danser avec synchronisation comme dans une comédie musicale, rendent le film amusant à regarder.
Beetlejuice interprète la mort comme une vie surnaturelle. On y entend de la musique gaie est non effrayante. Le budget de treize millions de dollars est surtout dû aux costumes. Profitons de les admirer ! Car le XXème siècle ne disposait pas encore de toutes les technologies d’aujourd’hui qui permettent les effets spéciaux de qualité.
Ecriv1