Before Sunset est le prototype du film que je n’aime pas en général. Globalement, l’amour quand c’est l'unique sujet d’un film, je n’accroche pas car c’est souvent traité de manière trop simpliste, peu profonde et pleine de clichés. Mais la vie, ce n’est pas prévisible et j’ai aimé ce film. Alors bien sur, le mielleux est là, indubitablement, mais j’ai été touché. C’est que le film possède une certaine justesse dans l’évocation d’un seul moment, celui que constitue le temps que les deux personnages passent ensemble. La justesse est celle d’avoir décrit avec une réelle poésie ce moment unique et ponctuel où la communication entre deux êtres est maximale. Et une fois le film fini ne reste que le souvenir de « moments », celui du train, des rencontres ou encore celui magique du claveciniste avec la promesse, qui ne peut être tenue, que ces moments existeront à nouveau. Peut être le fait d’avoir vécu ces moments soi-même, ou tout du moins la réalité que ce film évoque, aide à comprendre que ce film est juste. Malheureusement on n’évite pas certains passages prévisibles (la fin notamment) et quelques lourdeurs dans les dialogues qui nuisent parfois à la qualité et à la crédibilité de l’œuvre (qui nous font « sortir » de l’œuvre car on y croit pas).



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J’ai aimé :
- les acteurs et leur jeu
- les personnages classiques mais cohérents
- la musique (mention spéciale à la Variation Goldberg 25 au clavecin, moment que je trouve magique)
- la justesse et la précision de l’évocation de ce moment véritablement incroyable que deux personnes peuvent vivre un trop rare nombre de fois dans leur vie

Je n’ai pas aimé :
- des défauts inhérents à la construction même du film qui étant basé sur une histoire d’amour reprend un certain nombre de clichés au lieu d’en créer de nouveau, dommage
- quelques lourdeurs dans les dialogues

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le 6 sept. 2014

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B-tove

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