Before Sunset par danith

Oscar 2005 / Nominé Meilleur scénario adapté, Sélection officielle au Festival de Berlin 2004, Sélection Newsweek / Top 10 film 2004, San Francisco Film Circle Critics / Meilleur Actrice, julie Delpy, Boston Society of Films Critics Awards / Nominé Meilleur film, Moyenne de 8.4/10 pour 7381 votes sur IMDB.com, ce film indépendant sait se faire, précéder d’un passif élogieux.

Et après l’avoir vu, je fus conquis.
Malgré un départ lent et où je fus un peu largé [En effet, Before Sunset est la suite, 10 ans après, de Before sunrise.], [Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, vous n’êtes pas obligé d’avoir vu le premier pour apprécier le second], je fus ensuite enthousiasmé par ce film indépendamment intimiste.

Befores Sunset est :
Un film frais, tout simplement [un Oryoki, d’air frais]. [Un Oryoki est un grand bol japonais utilisé par les moines zen bouddhistes].

Un film simple, où l’argent ne transpire pas de tous ses pores, comme le ferait, le rimmel d’une de ses filles joies, trop maquillés. [Pas comme un Lucas, avec ses effets spéciaux putassier et outrancier à chaque seconde, ou pas comme un film HF, Hollywood Format, avec ses bimbos siliconés et ses playboy bodybuildés]. Ici, les gens sont vrai, marqué par le temps, pleins de phrases et d’idées. Avec des dialogues à la fois travaillé mais spontanées, plein de sous-entendues et de non dits.

A travers un Paris magnifié, nos deux héros Jesse et Céline, se parlent, se racontent leurs vies [sans lui, sans elle], se jaugent, se testent et le charme opère.

On veut savoir ?
On veut savoir ce qui leur arrivé pendant ses 10 ans, pourquoi à la fin de Before Sunrise, certains avait en tête, la chanson des Rita Mitsuko « les histoires d’amour finissent mal en général… ».

Ce désir curieux, de savoir, de connaître la réponse à la question « Et maintenant ? », c’est lui qui nous pousse et nous lâche plus tout le long du film, pour un final [à découvrir par vous-même].

Before Sunset est un film bavard et si on osait résumer le film, on dirait justement que ce n’est « qu’une longue conversation ».
Mais quelle plaisir, de suivre ce très jolie couple, avec un coup de cœur à une sublime Julie Delpy [blonde et artiste, combinaison parfaite…] qu’on ne voit pas assez souvent sur Grand écran.

Un film de trentenaires qui s’apprécie à tous les âges pourvu qu’on y a goûter, à cette chose qui fait nous vibrer, avancer, être vivant : « L’amour ».