Trop démonstratif
Ce film, sponsorisé par des institutions et co-produit par la France, est trop démonstratif et ne tient pas sur le durée. L'intrigue, construite sur le thème du vélo comme enjeu social, est traitée...
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le 14 janv. 2023
Wang Xiaoshuai est parmi les cinéastes de la 6eme génération, reconnu comme un auteur indépendant depuis les années 80, attaché à poursuivre en dépit des contraintes de censure ou économiques, une peinture réaliste de la Chine dans son époque.
Dans ce film de 2001, après Frozen (produit sous pseudonyme), il avait marqué le jury de Berlin, avait iconifié le vélo pékinois dans cette Beijing d’alors, où rien ne se passait sans lui.
Les conditions de tournage ont été limités par la nécessité d’autorisations pas toujours faciles à obtenir;
Le vélo est décliné dans cette mégapole encore bruîssante de contrastes, où les buildings vont côtoyer les quartiers traditionnels dont le pittoresque est senti non sans nostalgie.
Enfourché comme une promesse de vie nouvelle par le pékin coursier, ou raflé par l’étudiant à cravate rouge, pour draguer les filles, le deux roues est montré dans ses facettes d’outil de travail, d’intégration, de séduction, ou de perdition… Il est le truchement de cette Chine qui s’ouvrait alors à l’économie de marché, où le standing d’une famille se mesurait aux quatre grands, la montre, la machine à coudre, la radio, et le vélo…
Les deux jeunes acteurs (le volé et le voleur) apparaissent d’emblée très attachants, participent au charme de ce film, conte cruel et malicieux d’une Chine violente et non conciliante.
A redécouvrir.
Créée
le 25 juin 2017
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