Ne vous attendez pas à un documentaire qui reviendrait de fond en comble sur la carrière de David Hasselhoff, il n’en sera rien. Sa courte durée (50min) l’oblige à synthétiser et à choisir les moments de la vie de l’acteur (et chanteur), afin de se concentrer sur éléments clés de sa carrière.
D’emblée, ce qui nous séduit avec Being David Hasselhoff (2019), c’est que David Hasselhoff himself est présent à chaque instant. Il ne s’agit pas d’un simple documentaire biographique avec une voix off en guise de narration. Ce dernier est présent tout au long du film, on le suit chez lui et sur les côtés californiennes (se remémorant aux bons souvenirs de Baywatch).
Le film revient sur ses débuts, après avoir fait ses études dans une école militaire catholique, il obtient son premier rôle dans le soap-opera "Les Feux de l'amour", un rôle qu’il tiendra pendant 6ans avant de casser son contrat pour accepter le rôle-titre d’une toute nouvelle série intitulée "K 2000" et ce, juste avant de connaître un succès colossal et mondial avec "Alerte à Malibu".
En parallèle de ça, il aura aussi une carrière dans la chanson (ce qui lui vaudra une quarantaine de disque d’or) et bien des années après, il ira jusqu’à se produire à Broadway dans "Jekyll & Hyde, the musical". Son premier concert, il le donnera en Autriche en 1987, avant de connaître la gloire en Allemagne avec son single "Looking for freedom" où il ira jusqu’à se produire à la porte de Brandebourg quelques semaines seulement après la chute du mur de Berlin, devant une foule en délire (créant par la suite, une légende urbaine comme quoi il y serait pour quelques chose dans la chute du mur… !). Sans oublier sa participation musicale dans le court-métrage Kung Fury (2015) avec le titre "True Survivor".
S’il évitera de s’attarder sur les flops de sa carrière (on pense notamment au nanar Starcrash - Le Choc des étoiles (1978) ou à l’une des adaptations foireuses de Marvel (Nick Fury - 1998), il s’attardera volontiers sur ses succès télévisés et plus récemment, son clin d’œil au cinéma dans Bob l'Éponge, le film (2004).
Le film se conclu lors du concert géant "90er Live" à Gelsenkirchen, où Hasselhoff chante son éternel tube. Pour le reste, le film s’avère franchement sympathique, Oliver Schwabe brosse dans le sens du poil l’acteur et le laisse revenir sur quelques anecdotes croustillantes de sa carrière.
Bien évidemment, le film n’abordera jamais sa face sombre et notamment son passif d’alcoolique notoire (on se souvient encore de la vidéo filmée par sa fille en 2007, dévoilant aux yeux du monde entier, un ‘Hoff’ totalement torché et torse nu en train de manger un hamburger à même le sol).
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