"Hé vous avez vu mon conte médiéval où une femme se fait violer toute sa nuit de noce avant d'accepter de se soumettre à une bite-qui-parle ? Eh bah en fait c'était une œuvre féministe pour rendre hommage à celles qui ont fait la révolution ! Hé ouais !"
- Eiichi Yamamoto
Visuellement inventif et sans concession, ce délire psychédélique souffre d'être produit en bout de course d'un studio d'animation qui s'apprête à fermer ses portes. Résultat : 85% de collages malhabiles et d'images figées pour 15% d'animation vraiment superbe. Ça suffit tout juste à faire une bande annonce alléchante mais le film demeure une vaste arnaque, misogyne et soporifique.
Je ne suis pas mécontent de l'avoir vu, mais terriblement déçu du résultat. Franchement, en matière d'animation adulte et déviante, à époque égale je préfère Fritz the Cat.