La Galice jusqu'à l'hallali
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Le cinéaste uruguayen Ferico Veiroj est déjà connu des cinéphiles pour des films minimalistes baignés d'un humour narquois (Acné, La vida util). Belmonte explore la même veine avec le portrait d'un artiste-peintre spécialisé dans la représentation d'hommes nus et qui traverse une certaine crise existentielle alors que son ancienne femme est sur le point d'accoucher et de donner un demi-frère à la fille qu'ils ont eu ensemble. Honnêtement, le film est un peu plat et sans grande progression dramatique, révélant le caractère assez désagréable d'un homme en grande partie asocial, ne devenant sympathique qu'au contact de sa fille. Bien qu'anodine, l'entreprise n'est cependant pas désagréable, ses maigres péripéties s'étirant sur à peine 75 minutes. Au moins, le film reste dans une simplicité et une grande modestie et s'intègre parfaitement dans une oeuvre dont on perçoit la fibre en partie autobiographique.
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Créée
le 5 juil. 2019
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