À savoir : une histoire de transformation personnelle en milieu rural, de grands espaces (à l’image de l’affiche du film) et un scénario qui maintient l’intérêt pour les protagonistes. Comme le héros, qui abandonne son job de publicitaire à Montréal pour devenir berger dans le sud de la France, j’ai trouvé ce que j’étais venu chercher en allant voir ce long-métrage !
Complètement dépaysant, Bergers est d’abord une œuvre qui démystifie rapidement les métiers proches de la nature. Cela ne décourage pas Mathyas (Félix-Antoine DUVAL) – pourvu de son accent québécois – à persévérer (après deux expériences malheureuses) afin d’atteindre son but.
L'arrivée d'Élise, une fonctionnaire française interprétée par Solène RIGOT, apporte une dimension supplémentaire au récit. Leur relation, basée sur un même désir de changement, montre à quel point les choix de vie radicaux peuvent être compliqués et demander des sacrifices.
Adapté du roman semi-autobiographique de Mathyas LEFEBURE et réalisé par la québécoise Sophie DERASPE, Bergers se distingue par une esthétique contemplative, avec des plans larges sur les paysages alpins et une attention spéciale aux détails du quotidien pastoral. La photographie et la musique contribuent à créer une atmosphère particulièrement immersive.
Ce métrage interroge notre rapport au travail, à la nature et à la quête de sens. À travers le parcours de ses personnages – touchants – il fait réfléchir sur nos choix de vie et nos motivations profondes. 7,5