Tout juste arrivée à Berlin, Clare, une jeune australienne, fait la connaissance d'Andi. Elle tombe sous son charme et finit par se rendre chez lui pour passer une nuit torride dont je vous passe les détails. Le lendemain, Clare réalise qu'Andi compte bien la garder captive chez lui indéfiniment.
Il y a déjà eu par le passé quelques films de captive, j'entends pas là une jeune femme se faisant enlever et séquestrer par son ravisseur. Je pense par exemple au film L'Obsédé (1965) qui est d'ailleurs un bon film relativement méconnu et qui lui ressemble assez sur certains points. Il y a aussi ces films où le sujet n'est que prétexte au voyeurisme presque malsain. Mais ici ce n'est pas le cas, le sujet est vraiment maitrisé et développé avec tellement de sincérité qu'il en devient bluffant, de ce fait Berlin Syndrome est vraiment une bonne surprise. La jeune femme prisonnière ne passe pas son temps à pleurnicher, mais passe par différent états qui semblent beaucoup plus vrais que ce qu'on a l'habitude de voir dans ce genre de film. Ce coté réaliste, subtil dans les détails, donne beaucoup de force au film et le rend vraiment captivant. Teresa Palmer livre une prestation convaincante, on croise les doigts tout le long du film pour qu'elle finisse par s'en sortir. Vous voulez savoir si elle y parvient ? Vous savez ce qu'il vous reste à faire.