Vous êtes vous déjà demandé ce que cela ferait si Norman Bates avait un enfant avec Michael Haneke ? Et bien Bernie en serait le résultat. Le film propose des plans plus malfaisant les uns que les autres. Et le fait de filmer ceci avec une caméra portée épaule renforce la chose.
Je décrirai Bernie comme un enfant dans un corps d’adulte, toujours en quête de ses parents et qui vit dans son propre monde. D’habitude je ressens toujours un peu de peine pour les personnages psychotiques qui ne se rendent pas compte du mal qu’ils font, mais avec Bernie je n’y arrive pas. Pour lui il y a du danger partout sans se rendre à l’évidence, que, le danger c’est lui. Comme lorsqu’il s’excuse auprès de l’assistante sociale de l’avoir tabassée.
Je tiens tout de même à souligner l’interprétation de Claude perron dans le rôle de Marion, une jeune droguée éternelle insatisfaite.
Je ne pense pas que je regarderai ce film à nouveau pour ma part.