C'est bien , c'est plein de hongkongais qui courent dans la neige et qui scient des troncs d'arbres à main nue. Mais c'est aussi plein de larmes d'Eric Roberts (cf la scène déchirante où son fils fait du vélo pour la première fois sans roulettes).
Et puis t'as Chris Penn dedans, qui porte un chapeau de cow boy, du coup il sort des trucs racistes à son partenaire d'origine asiatique:
CP: Qu'est ce que t'as, tu ris jaune?
(silence gêné)
L'asiatique, du tac au tac: ouais,... et depuis que je suis né...
(Salle du réfectoire hilare, incrédulité du spectateur qui a pas compris quand fallait rire)
L'asiatique en question est très sympa, il donne des cours de karaté aux gamins, en rappelant bien "ça sert pas à faire du mal à autrui" (?)
Et là ... tu vois une scène flash back en noir et blanc, surement la scène la plus tragique depuis Elephant Man, où le mec en question se revoit petiot, assistant à un match de son grand frère, qui se prend une rouste contre un méchant borgne. Punaise la glace à la vanille qui tombe au ralenti et qui veut tout dire... enfin je crois.
Au début du film, on te dit qu'Eric Roberts a une vieille blessure à l'épaule, et si tu crois que c'est gratuit, et bah, tu te goures l'ami.
Et là, j'ai quand même été surprise, je dois dire:
Bah oui, la fille co-entraineuse qui sert à rien
ne tombera pas amoureuse d'Eric Roberts
Et puis surtout
les USA, lors du tournoi final, perdront comme des nazes, oui mais non me dit-on à l'oreillette, les Hongkongais ont triché et l'arbitre n'a rien vu! Et puis ils ont choisit de perdre exprès pour montrer qu'on peut gagner autrement heu...
S'ensuit un final épique à la Rocky 4, oui, n'ayons pas peur des mots, où
ces enfoirés de vainqueurs de niaks communistes décident de rendre leurs médailles à l'équipe américaine, en signe d'infériorité devant tant de reconnaissance pour le génie euh...
Du grand art.