Cécile de France est souriante.
Cécile de France a de la gouaille.
Cécile de France ne comprend pas les codes, fait des gaffes.
Cécile de France est une sombre gourde.
(mais avec un coeur maousse)
Ce n'est bien sûr pas mon avis, mais la vision d'un personnage venant de province sous le prisme d'un certain cinéma français d'aujourd'hui.
Comme d'hab' dans ce genre de films, les dialogues ne sont pas des échanges entre être humains normaux ou personnages bien écrits, ce sont des citations balancées sans sourciller entre la poire et le fromage, à base de " un jour le temps qui passe ça devient le temps qu'il reste" (le personnage voulant justifier à son fils sa relation avec une nana de 30 ans de moins que lui légèrement vénale, ayant précédemment eu une aventure avec ce même fils. Pouah)
Cécile est donc témoin des états d'âmes de ces gens ayant réussi, le pompon revenant à Albert Dupontel qui en a marre d'être un grand pianiste de talent jouant dans les plus beaux endroits de la planète et qui veut se rebeller en jouant dans des hôpitaux chez les vrais gens du peuple (c'est frais, c'est insensé), jusqu'au climax de malade où
il retire sa chemise
en plein récital guindé (en mode « je bazarde les conventions, je suis un fou! »)
A la fin, tout le monde redeviendra copain comme cochon mais on se sera quand même bien fait chier.