Pourtant il avait mis le paquet pour parler au peuple le Moix, en faisant débuter sa bouse avec du Capdevielle, et ça c'est pas rien!
Morceaux choisis:
"Nous avons un petit garçon, Cinéboy, nous avons également un chien Cinédog, et un chat, Cinécat."
"Je suis pas avec Amélie Poulain, c’était une passade, j’étais bourré, c’était au réveillon. Non, tu sais avec qui elle Amélie ? Avec le frère de Shrek."
"J’ai un cadeau pour vous. Ce sont des boucles d’oreilles en forme de banane. Vous verrez, elles font pouet pouet quand on appuie dessus."
Menaçant un chef de chantier : "T’as compris, village people ?"
Un petit garçon s’adressant à Dubosc grimé en Eastwood du pauvre dans un western à deux balles:
- Tu fais quoi ici ?
- Je suis venu chopper d’la meuf
(puis abattant un bad guy) : "Bienvenue à la fête du slip, gringo!"
"J’met les pieds où j’veux, et c’est souvent dans la gueule" (horrible plagiat qui donne des envies de meurtre)
Cinéman, c’est surtout des bruitages de merde des années 30. Constamment, pendant tout le film, le réalisateur s’est amusé à ajouter des petits bruits rigolos pour souligner la dimension comique de son œuvre. Sauf que c’est cheap, le bruitage en question n’ayant parfois que très peu de rapport avec la scène.
-Il drague une élève bruit de coucou
- "La mathématique exige une préparation… militaire". roulement de tambour
- Il prend une canne de golf dans un sac zzzzbiiiiiiiing
-La gentille se rebelle contre le méchant bruit de coucou (et paf, je te la ressort, le tout sans aucun rapport !)
- Il descend de la diligence, gros plan sur les santiags fuiiiiiiiit fuiiiiiiiit
Je passe sur les autres ziiiing bam boum, rugissement de lions derrière diverses répliques toutes plus nulles et non écrites les unes que les autres.
En conclusion, un film caca énervant où on s'imagine à chaque scène le réalisateur se disant "Allez, je vais ajouter en deux secondes ce machin de merde, ça passera".
Et ça passe pas.