Comme le laisse entendre le titre du film, il ne faut pas chercher dans ce film un quelconque raffinement. On vient ici pour manger du zombie, on en mange et on en redemande.
On entre immédiatement dans le film par un générique des plus stylisés et qui donne tout de suite le ton: les zombies vont prendre cher, mais tout en se marrant. Au niveau histoire, il n'y a pas grand chose à dire. Je ne tiens pas à dévoiler l'histoire qui de toute façon est très plate. Mais bon, quel film de zombie présente une réelle histoire? Il ne s'agit après tout que de survie...
Les acteurs masculins sont crédibles. On prend plaisir à partager les misères de Jesse Eisenberg dans Zombieland. Il endosse de façon convaincante le rôle de l'ado paranoïaque. Woody Harrelson est, quant à lui, un psychopathe chasseur de zombie (omnibulé par la recherche d'un dernier Twinkle, friandise fourrée) très plaisant. En outre, les deux actrices féminines sont nettement en retrait.
Ce qui fait l'essence même de ce film c'est son humour omniprésent. Sans caresser l'humour soo british de "Shaun of the Dead", "Bienvenue à Zombieland" donne tout de même dans le subtil. Il ne s'agit pas d'un bête enchainement de gag, mais d'une réelle construction de situations et de dialogues qui donne au film une vraie consistance drôlesque.
Loin d'un "28 jours plus tard" de Danny Boyle, on navigue ici dans un film totalement déjanté. Ce n'est pas non plus du gore pur et simple comme "Braindead" de Peter Jackson, mais un savant mélange entre humour, gore, aventure et n'importe quoi.