La carrière de Brucee Lee explose avec ce Big Boss, ou il contribue pour la première fois au scénario. Avant 1971, Bruce Lee participe à une foule de petits films d’arts martiaux ou apparaît dans des séries TV. Dès l’année suivante, son culte naît avec le tandem La Fureur de Vaincre et La Fureur du Dragon. Ces trois masterpiece des arts martiaux au cinéma provoqueront la « bruceploitation » dans les 70s, avec notamment une suite nanardeuse à ce Big Boss, Big Boss à Borneo (1978), aussi connue sous le nom de Bruce Lee en Nouvelle-Guinée.
Dans Big Boss, Bruce Lee apparaît sous la forme d’un homme un peu naïf, avec un grand sens de la justice et une humanité débordante, toujours prompt à fouiner auprès de la hiérarchie. Une sorte de missionnaire candide, inconscient de sa propre faiblesse et de ses limites, trouvant dans le kung-fu un moyen d’expression et d’affirmation de son idéal autrement plus efficace que ses déclarations de samaritain ou de bisounours envahissant. Le Petit Dragon (son surnom) emprunte en quelque sorte le costume du syndicaliste de base, mais dans sa version "utopique" (un homme faible devenant un leader intègre, refusant la corruption) et par un moyen de légitime violence.
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