Big Eyes s'ouvre sur des photographies très colorées, de paysages d'un vert vif fantastique, le personnage de Margaret (interprétée par Amy Adams) voguant vers son avenir après sa première rupture.
Pour moi, contrairement à Margaret, le film commençait plutôt par une rencontre. Car, oui, SACRILÈGE je n'avais encore jamais eu la chance, si puis-je dire, de faire un pas dans l'univers de Tim Borton.
Big Eyes est de ces films qui ne nous laissent pas un souvenir indélébile, les dialogues ne sont pas à couper le souffle, je les aies même parfois trouver décevant. L'évolution des personnages demeurent, à mon avis, assez simplistes, cerise sur le gâteau ce label "Inspiré de fait réel" commence de plus en plus à me rebuter, mais que nenni!! Il faut passer outre de cet infâme label par lequel démarre le film!
Néanmoins, Big Eyes a tout autant de qualités qui font son charme. Les décors sont fantastiquement magnifiques, j'ai également beaucoup apprécié la retransmission assez "cliché" de la Californie des années 50.
Certaines scènes sont carrément "glaçantes", par le talent combiné de la mise en scène et du jeu d'acteur de Burton et Waltz mais également par une Amy Adams troublante, attachante. Christoph Waltz, qui décidément est doué pour mettre mal à l'aise le spectateur, maitrise complétement son personnage, habité, tantôt talentueux, tantôt fou, tantôt hâbleur, toujours détestable!
Margaret (interprétée par Amy Adams) semble par les reflets de l'âme (les yeux) qu'elle peint semble envoyer des messages de détresse. Sa totale dépendance et soumission à Walter, qui devient au fur et à mesure du film de plus en plus flippant, accroc à la reconnaissance qu'il ne mérite pas. C'est un atout assez beau de ce film que de raconter une histoire dégueulasse dans un univers fantastique, très colorée.
J'ouvre alors la porte qui mène vers l'univers de TIm Burton avec des yeux animés par l'impatience d'en découvrir encore un peu plus. J'ai d'ailleurs certainement de la chance de découvrir Burton par Big Eyes, cela m'a permis d'en avoir aucuns préjugés et je n'avais aucunes attentes particulières venant de ce réalisateur renommé.
Big Eyes n'est alors pas un incontournable, mais il vaut la peine d'être vu, regardé, grâce à la beauté des décors et au duo Adams/Waltz!