Ce film est à lui seul une anthologie d'un conteur d'histoires. Un homme (Albert Finney) est Éd Bloom père et il raconte tant d'histoires, que non seulement il les vit mais pour finir il devient une histoire, celle de ses histoires. Et à tout qui qui peut l'écouter, il n'a de cesse de raconter une histoire, son fils (Ewan McGregor est Ed Bloom fils a été bercé par ces histoires, ainsi qu'à son épouse qui connaissant son mari ne dit jamais des mots pour le choquer. Cela n'est pas du même effet avec son fils qui trouve que son père en fait un peu de trop et qu'il finit par mélanger l'histoire et la vérité, ce que dément le père, s'ensuit une rupture entre le père et le fils qui va quitter la maison et cela pendant trois années, et il reviendra lorsqu'il apprendra que son père vient d'avoir une grave crise cardiaque et qu'il se meurt doucement. Voyant son père si faible il repense aux belles choses qu'il a vécues et aux merveilleuses histoires qu'il a racontées. Puis le fils dit à son père, qu'avant de venir il avait fait une petite enquête sur les endroits et les gens que son père avait dit avoir réellement connus et avaient été et fait les choses de sa vie. Edward demande alors à son fils de lui raconter comment se termine l'histoire de sa vie : tous deux s'échappent de l'hôpital et vont à la rivière où tous les amis qu'Edward s'est faits au cours de ses aventures se sont réunis pour lui faire un dernier adieu. Will emmène alors son père dans la rivière et Edward s'y transforme en énorme poisson. Edward approuve l'histoire contée par son fils et meurt en sachant que Will a fini par comprendre son amour pour les contes. Lors des funérailles, Will rencontre quelques-uns des amis dont lui avait parlé son père, notamment Amos, Karl, Winslow et Ping et Jing, et réalise que les histoires de son père étaient seulement exagérées, faisant par exemple de Karl un géant alors que celui-ci ne mesure « que » 2,30 mètres et de Ping et Jing des siamoises alors qu'elles sont jumelles. Ainsi une page était tournée et les contes de son père seraient à jamais l’enluminure des histoires que lui-même raconterait après à son fils, celle d'un jardin rempli des couleurs de l'arc-en-ciel et de toute la poésie des mots qui vous envoient très vite du monde imaginaire des contes merveilleux. Ce film m'a rendu le temps de le visionner des souvenirs d'enfance, de l'innocence et de la créativité imaginaire qu'ont justement les enfants pour aller dans un mon parallèle et merveilleux, celui du rêve et de l'imagination. Encore un Magistral Tim Burton, dont j'aime beaucoup sa manière merveilleuse de filmer et de présenter les choses dans leurs globalités.