Imaginer sa vie. La (ra)conter, l'enjoliver pour soi et pour les autres.
C'est adoucir le monde, le rendre plus fou aussi, voire carrément extraordinaire.
C'est réaliser un champ de jonquilles en une nuit, fuir la guerre avec des chanteuses siamoises, sauver une ville, apprivoiser un loup garou.
C'est aussi le temps qui s'arrête, l'enfant qui grandit d'un coup.
C'est voir sa vie - simple pourtant, une vie comme les autres-, autrement. Effectivement, elle n'en est que plus émouvante.
Et puis, pourquoi pas ? Edward Bloom incarne pour moi la Raison pure et dure. Sa fantaisie (ou celle de Tim Burton) ne dépasse pas l'entendement, elle fait seulement jaillir des idées dans la tête et des frissons dans le dos. Je n'exagère pas.
C'est un conseil auquel je me tiens donc particulièrement, celui de s'autoriser 125 minutes pour plonger dans cet incroyable univers. Sur le fond autant que sur la forme, autant vous dire que je n'ai pas souvenir d'avoir vu quelque chose d'aussi beau au cinéma.
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