Après Père Noël : Origines le cinéaste finlandais Jalmari Helander revient avec une réalisation soignée et aussi à l'écriture de ce gros Jeu, actioner décomplexé et décalé ou lors d'un rite initiatique, un apprenti chasseur vole à la rescousse du président des États-Unis lorsque l'avion qui transportait ce dernier s'écrase à proximité de son campement. Et dans le rôle du leader du monde libre c'est Samuel L. Jackson (Jurassic Park, Hitman and Bodyguard) qui si colle avec le jeune Onni Tommila (Last Cowboy Standing, Rare Exports) ainsi que Ray Stevenson (Punisher : Zone de guerre, Thor : Ragnarok), Jim Broadbent (The Crying Game, Paddington), Victor Garber (Nuits blanches à Seattle, Renaissances), Ted Levine (Le Silence des agneaux, Shutter Island) et la trop rare Felicity Huffman (Transamerica, Cake).
1492.
Frappé par des terroristes, l'avion Air Force One du président des Etats-Unis s'écrase dans la forêt sauvage de Laponie. Sain et sauf, mais livré à lui-même, le chef d'Etat essaie alors d'échapper à ses ennemis. Il fait la rencontre d'Oskari. Cet adolescent de treize ans a été laissé en pleine forêt pour un rite d'initiation qui consiste à se débrouiller seul, armé d'un couteau, d'un arc et d'une flèche, durant une journée et une nuit au coeur de la toundra. Le président et l'enfant essaient de communiquer tant bien que mal. Lorsque les terroristes se lancent à leurs trousses, le président américain comprend qu'un traître l'a vendu. Lui et le jeune garçon n'ont pas d'autre choix que de s'associer pour fuir ces assassins...
Ma forêt, mes règles.
Bien sûr Big Game exploite l'invraisemblable et le spectaculaire pour mener à terme une aventure décousue, qu’il s’agisse du terroriste qui veut enfermer le président dans un frigo pour envoyer son corps chez le taxidermiste ou la manière dont les deux héros s’en sortent. Helander prend le parti-pris de la démesure notamment avec le plan jouissif de clôture et nous rappelle le plaisir des films d’action sans prétention, avec des punchlines hilarantes et juste ce qu’il faut de bons sentiments pour s’intéresser aux personnages. Une bien agréable surprise qui prouve que les Blockbusters ne sont pas toujours nécessaires, il suffit d’avoir un scénario d'action movie de qualité et un réalisateur qui assume son envie de divertir. Si les personnages secondaires sont trop en retrait, Jackson et le petit Tommila se défend bien.
Et maintenant tu me reçois !