Abattu en plein vol par de vilains-pas-beaux terroristes, Air Force One s’écrase dans les montagnes forestières du nord de la Finlande. Pourchassé au sol, le président des USA devra survie et assistance à un indigène de 13 ans, sur place pour passer une épreuve initiatique de chasse destinée à faire de lui un homme. Evoluant crescendo vers le rocambolesque, la voltige et la bonne humeur, le principal intérêt de ce gros nanar enfantin, dont la légèreté fait du bien de temps en temps, réside dans la subordination totale de l’homme le plus puissant du monde, et à travers lui des puissantes agences américaines et des équilibres du monde, à un enfant de la nature.
Quand on a Samuel Jackson en président américain qui dégringole une pente enfermé dans un frigo avec lequel il finit par surfer dans les torrents montagneux sous les sifflements furieux des mitraillettes, très vite on ne peut penser qu’à un gros cartoon aux excès fantasques, aux acrobaties improbables et aux joyeuses explosions, dont l’ambition touche au but si elle ne dépasse pas le jovial divertissement familial.