Avoir vu BIM Stars a 6h du matin à la fin d'une nuit Nanarland me rend probablement plus gentil que je ne devrais l'être. Ce n'est pas un bon film mais ce n'est pas si terrible.
Je m'explique.
BIM Stars est une comédie musicale dans laquelle un couple (Alphi et Bibi) se déchire après que Bibi signe un contrat avec le Diable, tandis que Alphi tente de percer par sa seule vocation musicale.
Voilà. C'est tout.
Aux deux-tiers du film, Bibi s'échappe et rejoint Alphi dans une communauté de hippie. Puis un deus ex machina littéral vient les sauver.
Au-dessus de ce scénario post-it vient un enrobage typiquement années 80 : vêtements futuristes à paillettes, chansons pop-rock qui prennent la tête, discours religieux moralisateur bien gnangnan façon Adam et Eve stars du rock. Alors oui, il y a des chansons tout le temps. Une ou deux sont écoutables, les autres (notamment les balades) donnent envie de balancer le disque sur l'écran (ce que faisaient les premiers spectateurs en France, le vinyle de la BO étant offert avec la place de cinéma).
Aucun des acteurs n'a eu de grande carrière par la suite, Bibi et Alphie sont les exemples typiques de la jeunesse énervante et un peu écervelée vue par le prisme réactionnaire de la Cannon. Ça n'en fait pas un film désastreux pour autant mais quel intérêt ? Passez votre tour, il y a mieux ailleurs.