I believe I can fly
La première qualité qu’on peut reconnaitre à Pascale Ferran, c’est sa capacité à nous étonner. Sur une trame étique, elle s’applique à tisser une poésie singulière, éprouvante dans son rapport au...
le 12 juin 2014
38 j'aime
3
Bird People soulève des paradoxes. En effet, certaines choses sont difficilement traduisibles car liées à leur contraire. A qui, ou à quoi, a voulu faire référence Pascale Ferran dans ce film qui concourait en 2014 au festival de Cannes dans la catégorie "un certain regard"? A des personnes liées aux voyages, à la vie dans les aéroports ou ce qui se trouve à proximité? Ou, au contraire, à l'envol de l'oiseau, à sa qualité de pouvoir voler librement où bon lui semble? Au deux, tout simplement, même si les premiers semblent tout sauf libres, ballottés entre deux avions, stressés par leur travail, courant partout comme des "lapins sans tête", dans une vie qui semble d'ailleurs n'avoir ni queue ni tête... Ce paradoxe se trouve au sein de nous, au sein même de la langue française quand, par exemple, nous utilisons le même mot, le mot "personne", pour parler de quelqu'un (someone) ou de son absence (nobody).
Bird People est un film plein de poésie et de lenteurs...dans un monde où la vitesse prime habituellement. D'un battement d'aile, on passe de Gary à Agathe, spécimens pour le moins déconcertants, en passant par tous les autres. On pénètre leurs pensées, effleure leurs aspirations. On ouvre tout simplement la cage aux oiseaux et, comme le chantait Pierre Perret, on les regarde s'envoler, en se disant "c'est beau"...
Créée
le 17 août 2015
Critique lue 249 fois
D'autres avis sur Bird People
La première qualité qu’on peut reconnaitre à Pascale Ferran, c’est sa capacité à nous étonner. Sur une trame étique, elle s’applique à tisser une poésie singulière, éprouvante dans son rapport au...
le 12 juin 2014
38 j'aime
3
Il est parfois réjouissant de voir que l'on peut tout oser sans flirter avec le mauvais goût. D'autant plus quand on prend de la hauteur sur son sujet. Ici, les lieux de transit que sont les métros,...
Par
le 12 juin 2014
29 j'aime
10
Pascale Ferran est une cinéaste rare. Bird People est ainsi son quatrième long-métrage en l’espace de vingt ans et huit ans se sont écoulés depuis le panthéiste et miraculeux Lady Chatterley. Son...
le 4 juin 2014
20 j'aime
2
Du même critique
On m'a offert ce livre il y a un moment, sans doute parce qu'il avait reçu un prix... Mais un prix ne fait pas tout. L'univers des acteurs hollywoodiens ne me captive pas en temps normal, encore...
Par
le 17 août 2015
Bird People soulève des paradoxes. En effet, certaines choses sont difficilement traduisibles car liées à leur contraire. A qui, ou à quoi, a voulu faire référence Pascale Ferran dans ce film qui...
Par
le 17 août 2015
Il ne sera pas ici question de la qualité de l'adaptation cinématographique du livre de Véronica Roth (ce qui vaut peut-être mieux puisque je suis généralement déçue par les adaptations). Si le sujet...
Par
le 17 août 2015