Il ne sera pas ici question de la qualité de l'adaptation cinématographique du livre de Véronica Roth (ce qui vaut peut-être mieux puisque je suis généralement déçue par les adaptations).
Si le sujet n'a rien de vraiment original, il est néanmoins intéressant. Béatrice vit dans un monde où chacun doit entrer dans une case, condamné jusqu'à la fin de sa vie à accomplir la tâche censée lui correspondre. On passe un test puis on choisit sa faction. Si comme dans Harry Potter le libre-arbitre entre en jeu au moment du choix (Harry aurait tout aussi bien pu se retrouver chez Serpentard que chez Griffondor), et si officiellement cela est accepté, officieusement, pour le bien de la société, il vaut mieux se conformer aux normes.
Le film met un peu de temps à démarrer mais, une fois le décor planté, tout s'accélère. Il y a de l'action, de l'audace et de la romance. En soi, l'histoire d'amour, puisque qui dit film hollywoodien dit histoire d'amour, est plutôt agréable à suivre (plus particulièrement les querelles d'amoureux à coups de pieds, de poings et de genoux), mais la mièvrerie finit malheureusement par l'emporter à en donner la nausée (mais peut-être est-ce dû à mon sens inné du romantisme).
Bien que ce film n'ait, en définitive, rien d'exceptionnel, il a tout de même le mérite de donner envie de faire du sport à l'heure où l'on se déplace de moins en moins...