Pour son 3ème Long métrage KKD, nous invite dans un univers de précarité.
Nous ne trouverons pas l'esthétique visuelle, ni même l'atmosphère silencieuse mais si parlante de ses futures réalisations. Il semble aussi que le réalisateur ait utilisé un format 16mm. (En fait non..) Enfin je ne sais pas.
Un hotel miteux que tient une famille fauchée et qui va accueillir une jolie poupée qui dit "oui" contre wons trébuchants.
Mais la cohabitation entre la jeune prostituée et la fille de la fratrie débute dans un climat plus que houleux.
Je n'avait pas aimé "Crocodile" son premier film. Pourtant avec des scénaii presque transparents, nous sommes encore captivés par une simplicité qui en dit plus long qu'elle ne laisse paraitre.
"Birdcage inn" (malgré des scènes dont la violence gratuite est la signature du réalisateur) possède ce regard déjà impitoyable sur le genre humain.
Une définition de l'homme sans appel, celle de la femme plus nuancée, déposées de façon brute sur la pellicule, vraie et sans hypocrisie.
Il y avait encore dans l'oeuvre du réalisateur encore un soupçon d'optimisme en 1998. Soupçon que le temps continuera d'estomper puisque dans sa filmographie, ce 3ème métrage pourrait presque paraître... Optimiste.
Victoire de la beauté sur le vil, de la compassion sur le puéril.