Me voilà bien con devant l'attribution d'une note.
On ne va pas se mentir, Birdemic est la pire bousace intercosmique jamais réalisée par le pied de l'homme (ne me fait pas croire que le monteur a utilisé ses mains).
Un scénario inexistant, des dialogues... au moins pareil, réal que même moi quand j'avais 8 ans ma tata elle m'avait prêté un camescope et que j'avais fais mieux, des références blasphématoires (Hitchcock, l'humanité t'aime toujours en vrai)... En bonus une histoire d'amour (molle), du sexe (mou) en maillot de bain et un message écolo qui ferai dégueuler un rat.
Ce film c'est les 7 plaies d'Egypte dans ta soirée quoi. Si t'as pas des potes sous le coude pour rigoler nerveusement de l'anti-matière cinématographique que tu as sous nez, t'es FOUTU. Oui oui oui, foutu. Tu peux en MOURIR TAVU !
Quand soudain ! A deux doigts d'affliger un petit "1" des familles bien mérité, le doute m'habite.
Pour James Nguyen, Birdemic c'est sa vie, son oeuvre. Le mec il a honnêtement et sincèrement déballé tout son coeur dans Shock and Terror. C'est toutes ces économies d'ancien de la Silicon Valley (d'où le cru réalisme du personnage de Rod), de loooongs week-end de tournage (4 ans. Putain. QUATRE ANS), et des nuits entières de montage...
Et le petit Jamie, déballe le bébé, un troisième (!!!) long métrage historique. Un TO NOT DO du 7e art. Le 0 de l'échelle du nanard.
Un message à l'Homme assez limpide : "Si le vous arrêtez pas vos conneries avec la planète, ben les oiseaux ils vont vous exploser à la gueule dans une vendetta mondiale" mais surtout "Si vous pouvez faire pire que ce film, le cosmos va VRAIMENT se venger !".
Birdemic restera donc une oeuvre majeure qui saura à tout moment être invoquée par les réalisateurs mal menés d'un air de dire "Ok, mon film est à chié mais franchement, vous avez vu le truc avec les oiseaux en gifs animés là ?".
Vivement Birdemic 3D tiens.
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