Ce film est brillant.
D'un sujet apparemment assez simple, un acteur has been tentant de faire redécoller sa carrière, on nous sert un véritable questionnement de l'existence, qui joue avec les frontières de la réalité. Le parallèle entre Riggan Thomson et Michael Keaton (l'acteur est d'une justesse absolue dans ce film), celui entre ce que ressent Riggan et sa pièce de théâtre, Birdman et sa folie, qui nous fait se demander ce qui est réel, le théâtre censé être plus réel de par son existence physique pour le public, le plan séquence donnant vie à ce que l'on voit à l'image, les réseaux sociaux et leur gloire virtuelle, l'éphémérité du succès, l'amour, l’ego, les rêves... Chaque détail de ce film est centré vers ce questionnement à la fois universel et personnel, et chaque personnage en montre une facette différente. Comment exister ? Que peut-on faire, que veut-on faire pour exister ? Comment laisser une marque pour prouver que j'existe, que je suis réel ? Bien sûr, le film ne donne pas de réponse. L'absence de réponse est la meilleure réponse à une question existentielle.
Ce film m'a réellement touché.
(Bon, je crois avoir utilisé les termes "réel" et "exister" pour le restant de l'année)