À la manière d'un Deadpool, le film de Cathy Yan propose un personnage irrévérencieux, avec un sérieux pet au casque, pour tisser une aventure haute en couleurs dans imagerie fantaisiste, girly et bubblegum, sans pour autant céder aux facilités attendues. Birds of Prey est clairement un film fait pour et vu par Harley Quinn en personne, tant il intègre son univers pop et déjantée à merveille. Comme son titre original l’indique, Birds of Prey est effectivement une histoire d’émancipation : celle d’un personnage trop longtemps reléguée au rôle de la petite amie sexy, rigolote et dingo du Joker, mais surtout bien trop surestimé. Le film n’oublie pas qu’avant la folie, il y avait aussi un cerveau bien rempli et que le mélange des deux a su créer un personnage certes déjanté mais surtout très capable. (...) Évidemment, tout n’est pas rose à HarleyQuinnLand (même s’il y a beaucoup de rose). Très bavard, Birds of Prey se perd dans des effets de style qui ampoule la fluidité du film, notamment avec un montage truffé de flashbacks pour apporter un surplus de dynamisme au récit (quitte à nous faire perdre le fil chronologique) et une narration de Harley en voix off pour asseoir les scènes d’exposition pour ceux aux fonds de la salle qui serait paumés en cours de route. (...) Birds of Prey va souvent trop vite par excès de bonne volonté (ou complexe d’infériorité). (...) Birds of Prey se déguste comme un petit bonbon acidulé : surprenant et avec un goût de reviens-y.
Mon avis complet : https://dunnozmovie.com/2020/02/06/critique-birds-of-prey-et-la-fantabuleuse-histoire-de-harley-quinn-de-cathy-yan/