Alan Parker, s'étant déjà bien fait remarquer auparavant grâce à Midnight Express et The Wall, réalise en 1984 le film Birdy.
L'histoire se base autour d'une amitié naissante entre deux personnages pourtant bien différents. D'un côté celui de Al, joué par Nicolas Cage qu'il n'est plus nécessaire de présenter. Celui-ci aime les filles, le sport, parle beaucoup, est à la limite de l'hyperactivité. En bref, c'est un ado américain de base comme on en voit dans de nombreux films. De l'autre côté, il y a Birdy, campé par Matthew Modine. Celui-là n'est pas ouvert sur la société. Il préfère rester seul, accompagné des oiseaux qui le fascinent.
Et c'est autour de ces deux extrêmes que va se forger une histoire d'amitié extrêmement puissante. Tout va petit à petit commencer à tourner autour du rêve de Birdy, celui de voler comme un oiseau. Ce rêve va mettre à mal leurs relations, Al ne comprenant pas toujours son ami. Mais malgré ça, on sent qu'il se passe quelque chose entre les deux. Et cela en partie grâce au jeu des acteurs.
Là où le film pêche un peu, c'est par son côté un peu trop années 80 ayant mal vieilli. Je pense notamment à la bande originale, composée par Peter Gabriel, où les synthés prédominent. La réalisation elle même n'est pas toujours au top il faut l'avouer.
Mais même avec ces points faibles, Alan Parker nous livre un film qui nous tient en haleine, à la fois drôle et bouleversant.
Je tiens à préciser que la scène finale est totalement surprenante, même après l'avoir revu plusieurs mois après le premier visionnage, j'en suis resté bouche bée.