Dominique Farrugia à la baguette, Franck Dubosc et Kad Merad pour déclencher les rires ; on se disait que cette association ne pouvait échapper au succès. Au générique de fin de Bis, cette certitude a disparu pour laisser place à une belle déception. Déjà, on se montrera conciliant avec un scénario qui fait dans le recyclage et au dénouement écrit d'avance. Ça donne tout de même l'occasion de faire vibrer la fibre nostalgique de quelques spectateurs au détour de pubs télévisées, musiques ou produits emblématiques des années 1980. En dehors de la relation entre Eric et son père qui apporte un peu d'émotions, une comédie sans éclat qui ne tient pas ses promesses.