Il raconte comment dans l'Histoire récente du Moyen-Orient, les intérêts stratégiques, les mythologies occidentales tentent d'imposer leur vision du monde et leur dollar avec des stratgèmes qui ne font que créer un chaos sans fin.
Adam Curtis est une curiosité.
Il a un talent indéniable pour lier et nous faire suivre l'Histoire contemporaine avec des inserts et des sauts dans des archives qui n'ont l'air de n'avoir aucun lien, mais qui font du sens.
Mais il a surtout un énorme handicap: il est salarié de la chaîne anglaise BBC. Ce qui veut dire qu'il suit les grandes lignes imposées par les médias dominants: Assad méchant, Talibans méchants, etc. Alors qu'il passe l'entier de son film à dénoncer la vision simpliste gentil-méchant, il n'est pas foutu de reconnaître quand lui-même tombe dans ce panneau grossier. "Bin Laden est respondable du 11 Septembre", ouiiiiii bien-sûr. "Il y aurait-il des liens entre Al Quaida et les stratégies de pouvoir menées par les USA au Moyen-Orient? On n'en sait rien." Wouhahahaha! Une autre!
Pignouf.
Il adore répéter que le monde actuel est rempli de folie qui n'a aucun sens, ce qui doit être pour lui une excuse inconsciente, ou pas, de ne pas comprendre son sujet jusqu'au bout.
Il nous avait fait le même coup avec son très bon — dans son ensemble — «HyperNormalisation», qu'il a pollué par quelques segments totalement hors-sujet qui disent tous: Poutine-méchant, Trump-profiteur.
Curtis a un don mais totalament inféodé à ses croyances de média d'Etat. Du coup son message en apparence très travaillé et complexe tombe dans la flotte. Un vrai gâchis.