Nouvel opus du DCU, Black Adam est un soufflet flaibard tentant tant bien que mal de faire vivre la flamme de cette saga. Si les projets de James Gunn Suicide Squad 2 et Peacemaker ont pu amener un certain renouveau, des séquences amusantes, du grand délire assez décalé qui s'assume totalement, on fait un pas en arrière assez mou avec ce film.
L'intrigue et les enjeux des personnages sont traité avec trop peu de direction, la Justice Society est dans une position mi-figue, mi-raisin. Arrivant fleur au fusil dans un pays en proie à des mercenaires sanguinaires, il n'y a pas vraiment de moment de prise de conscience par rapport à leur démarche bien américaine. Ils continuent à se targuer d'être les "héros" et paraissent ainsi totalement vains et stupides.
Black Adam quand à lui est tellement distant, qu'il est difficile de s'attacher au personnage. La seule bonne touche, la révélation qu'il n'est pas l'enfant messianique qui lance la rebellion du Kandhaq, mais son père pleutre qui se voit confier le pouvoir et n'est plus habité que par la rage était un bon axe pour le personnage. Dommage que the rock soit incapable d'exprimer la moindre émotion.
Le troisième acte, comme souvent, est inintéressant au possible avec un méchant numérique, l'inévitable rayon d'energie et ciel rouge...