Il s'agit d'un film d'horreur canadien. Le film se déroule dans une pension pour étudiantes pendant les fêtes de Noël. Les pensionnaires reçoivent des coups de téléphones pervers et obscènes. Le film rentre très rapidement dans le vif du sujet et l'une des pensionnaires disparait. En réalité elle est assassinée. Tout est filmé en caméra subjective. On ne sait pas qui est l'assassin. La police est avertie de la disparition mais elle se montre impuissante. D'autres disparitions et meurtres auront lieu par la suite. La police ne fouille pas la maison de fond en comble ce qui est un peu surprenant mais surtout cela ne lui permet pas de découvrir les cadavres ... D'une façon générale la police apparait totalement inefficace, voire incompétente . Les scènes de meurtre sont brèves et distillés tout au long du film sans que jamais on ne sache qui est l'assassin. Il n'y a pas de scènes gores mais les meurtres sont tout de même horribles. Ce film présente des similitudes avec les giallos italiens. En dehors des scènes de meurtre il n'y a pas beaucoup d'action. L'atmosphère du film est angoissante du début à la fin. Dans la première partie du film il y a un vrai suspense car on ne sait pas qui est l'assassin. La seconde partie est moins inattendue. Le scénario est basique, on ne peut pas dire qu'il y ait de réels retournements de situation. Il aborde quelques sujets intéressants : l'alcoolisme, l'avortement ... mais de façon superficielle. Le scénario ne s'encombre pas d'explications concernant les meurtres ... cela n'aide pas à le rendre très réaliste. L'interprétation est homogène et globalement bonne. La dernière scène du film est un peu déconcertante ... mais elle laisse un fin ouverte.