Une jeune femme (très portée sur la religion) achète sur un coup de tête une poupée. Mais il s’avère que cette dernière n’est pas qu’une simple poupée, elle est possédée et va réveiller en elle, sa libido (alors qu’elle avait fait voeux de chasteté).
A mi-chemin entre Chucky (1988) de Tom Holland (pour le côté, jouet d’enfant démoniaque) et Magic (1978) de Richard Attenborough (pour la ressemblance, puisqu’ils s’agit de pantins de ventriloque), le premier long-métrage de Chester Novell Turner a été réalisé pour un budget extrêmement modeste (moins de 10 000$) et ce dernier à été multicasquette sur le tournage (réalisateur, producteur, scénariste & musicien).
Le film s’est fait une petite réputation dans la sphère cinéphilique férue de nanars, puisque le film gagne à être découvert tant celui-ci s’avère foncièrement mauvais (à l'image du cultissime Troll 2 - 1990). Réalisé avec un vieux caméscope VHS, bien qu’il ne dure que 75min, en réalité il n’y a que 60min de film, si l’on fait abstraction des 6min du générique d’ouverture et des 9min de clôture). Pour le reste, armez vous de patience car le rythme est excessivement lent et aura le don de vous achever bien avant la fin. Complètement amorphe, ne comptez pas sur le jeu des acteurs ou sur la B.O pour vous maintenir éveillé (elle a été composée sur un synthé Casio et passe continuellement en boucle).
Black Devil Doll from Hell (1984) figure parmi les derniers films de la blaxploitation (ou blacksploitation) et avait le mérite d’être original (un pantin doté de la télékinésie qui assouvie ses penchants sexuels
en allant littéralement violer cette pauvre jeune femme. Si vous n’avez jamais vu un pantin faire un cunni ou faire un missionnaire, c’est l’occasion… ou jamais).
Mais finalement, l’ensemble s’avère foncièrement mauvais et involontairement drôle. Enfin, le film connaîtra même un officieux et vulgaire reboot avec Black Devil Doll (2007).
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