Black Diamond présente l’un des aspects les moins avouables de l’univers de football mais il n’a pas fait grand bruit. A tort. En effet, la diffusion des matchs permettent à certaines chaînes de télévisions ou du câble de réaliser des records d’audience.
Pourquoi ces dernières remettraient en cause un tel système ?
A cause de l’argent que cela peut rapporter et de la fidélisation de certains téléspectateurs.
De plus, les médias s’intéressent plus aux résultats de telle ou telle équipe dans les championnats nationaux, européens et internationaux, aux conflits entre joueurs, et aux montants hallucinants des transferts.
Combien d’émissions de TV commentent ce genre de chose à longueur de journée ou le dimanche matin ? Beaucoup trop, à mon goût.
Ils se concentrent essentiellement sur la partie visible de ce monde que le spectateur peut voir à travers son écran plat (avec le mode foot ^^), sur écran géant dans un lieu public ou directement dans les stades, pour les fans de ce sport. Sauf toi, là-bas, qui en a rien à fo(o)tre ! En même temps, peut-on vraiment te jeter la pierre ? Ce sport est surmédiatisé par rapport aux autres, en terme de représentativité à la télévision.
Cela fait le bonheur de la FIFA !
Ce documentaire a le mérite de m’être en lumière la manière de recruter, à grande échelle, les futurs talents africains.
Il est difficile de ne pas s’indigner à certains moments par le côté inhumain du « recrutement » et de ses conséquences à moyen et à long terme. A la fin du processus, il ne reste que peu d’élus mais beaucoup de promesses non tenues, des désillusions et des familles détruites.
Cela apporte un éclairage utile et pertinent sur la partie invisible de l’iceberg que constitue l’univers du football.
Au final, le talent ne suffit pas toujours pour concrétiser ses rêves.