A travers les séjours d’Ainhoa, 21 ans, métisse, orpheline (mère tuée par la junte bolivienne et père mort au Nicaragua), photographe vivant à Gibara (Cuba) et de Josune, basque (dont le compagnon Diego est mort d’overdose), journaliste à Egin (journal basque de gauche), à Pampelune (répression policière des manifestations basques en septembre 1988 et concert de Kortatu où joue le réalisateur), au Liban, en Afghanistan, en Irak (à Halabja au Kurdistan), en Turquie (port de Mersin), à Marseille puis retour à Hernani (siège du journal Egin), le réalisateur nous donne un cours de géopolitique des années 1980’ (de 1985 à 1988) et plus particulièrement sur les relations entre livraisons d’armes et fourniture de drogues (cocaïne et héroïne), dans un style mêlant bandes dessinées (relevant de la ligne claire et de l’hyperréalisme) et musique rock, avec du sexe et du sang.