Dès les premières images, j’ai senti que le film ne me plairait pas : en hiver, longs plans fixes sur la cime des arbres, sur un bucheron tronçonnant des arbres, fendant les buches à la hache, les rangeant à côté de sa maison, puis récoltant de l’eau de source et la transportant dans des jerrycans jusqu’à une voiture. Le seul sujet intéressant aurait pu être celui du projet de glamping (camping glamour) dans cette petite localité montagneuse si Ken Loach avait été derrière la caméra : présentation du projet par une agence de communication à la population, un peu réfractaire et très attachée à la qualité de l’eau qui risque d’être polluée par la station d’épuration (placée trop en amont et risquant d’être saturée). Après une scène automobile de conversation des deux personnes de l’agence (l’une, ancienne aide-soignante et l’autre, ancien agent d’acteurs, toutes les deux célibataires), le film bascule dans le n’importe quoi avec une fin incompréhensible. Le mal existe bien !