Le film de Inoue est bien meilleur que celui de Fukasaku (1968), les deux étant adaptés d'un livre de Edogawa Ranpo. Très stylisé, ce Lézard noir est un divertissement pop et rythmé, dont l'action est entrecoupée de plusieurs scènes chantées et dansées. L'art du crime et surtout celui du faux s'expriment dans une multitude de travestissements qui servent une intrigue dont l'importance est dérisoire. Pas très sérieux, tout cela, mais romantique à sa façon et diablement amusant, avec une Machiko Kyô particulièrement inspirée dans un long-métrage que l'on pourrait presque qualifier de féministe.


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le 21 janv. 2024

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