Le film de Inoue est bien meilleur que celui de Fukasaku (1968), les deux étant adaptés d'un livre de Edogawa Ranpo. Très stylisé, ce Lézard noir est un divertissement pop et rythmé, dont l'action est entrecoupée de plusieurs scènes chantées et dansées. L'art du crime et surtout celui du faux s'expriment dans une multitude de travestissements qui servent une intrigue dont l'importance est dérisoire. Pas très sérieux, tout cela, mais romantique à sa façon et diablement amusant, avec une Machiko Kyô particulièrement inspirée dans un long-métrage que l'on pourrait presque qualifier de féministe.


Cinephile-doux
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 60

Créée

le 21 janv. 2024

Critique lue 18 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 18 fois

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

71 j'aime

13