Fin des années 90, début des années 2000, Tsui Hark aligne les projets foireux. Deux films avec Van Damme aux États-Unis (Double Team et Piège à Hong-Kong) et ce Black Mask 2 réécrit à de multiples reprises complétement déjanté.
Si certains mouvements de caméra rappellent que le maître a toujours de la maîtrise, alors que dire du reste ? Les effets spéciaux sont honteux. Les chorégraphies des combats, c'est du grand n'importe quoi. Et que dire du look des catcheurs mutants ? Leurs costumes, on dirait ceux des méchants dans les sentais ou les Metal Heroes de la Toei diffusés dans le Club Dorothée que je regardais quand j'étais petit.
Comme le but de Tsui Hark était de faire un film complétement fou, c'est réussi de ce point de vue. Vu le résultat final, euh, je reste perplexe.