Bandersnatch m'a laissé dubitative. J'ai à la fois la sensation d'avoir regardé un chef d'oeuvre et une imposture.
Le fait de pouvoir choisir les actions de l'auteur, même les plus anodines a un côté excitant qui permet de se plonger rapidement dans le film.
Le scénario, bien qu'il manque parfois d'originalité, porte bien la touche Black Mirror : les messages subliminaux et la remise en question permanente du héros finissent par nous croire que nous sommes nous-même contrôlé par le scénariste.
Toutefois les choix proposés et la trame laissent la désagréable impression que la fonctionnalité a avant tout un but décoratif. Quand nos choix ne sont pas clairement orientés ils nous amène carrément à une impasse nous obligeant alors à procéder à l'autre choix.
La fin, quant à elle, part carrément dans tous les sens. Elle est à l'image de l'ensemble de projet : on ne sait plus si on doit prendre cela pour une leçon de morale à la Black Mirror, une farce à la Netflix ou tout simplement un projet pas tout à fait abouti.