Encore un coup de maître de Darren Aronofsky qui démontre une fois de plus les aspects marginalisés par notre société : après par exemple l'addiction dans Requiem For A Dream, Aronofsky nous propose ici à la fois une réflexion sur la schizophrénie mais aussi sur le passage de l'enfance à l'âge adulte où le petit rat de l'opéra Natalie Portman entre dans la cour des grands avec le lac des cygnes en interprétant à la fois le cygne blanc et noir !
Natalie passe de l'enfance remplie de merveilles, dorlotée par sa mère (cygne blanc) à l'âge adulte, affranchie de l'autorité parentale et face à ses propres démons (cygne noir) le métrage montre explicitement la psychose que chacun connaît une fois l'âge adulte atteint, comme une espèce de pureté/d'innocence perdue par l'insertion de scènes sexuelles et de rébellion envers sa mère, les deux couleurs blanches et noires sont des contrastes entre ange et démon, peut-être une subversion envers la religion ? Quoi qu'il en soit, Black Swan est excellent et est peut-être l'un des meilleurs thrillers de la décennie 2010 !