Une des choses qui m'a le plus fasciné dans ce film, c'est la façon dont Aronofsky filme le corps humain.
Les membres qui bougent à chaque mouvement de danse, Les pointes de pieds, le dos qui se cambre, les mains qui flottent.
Chaque mouvements de caméra capturent à la perfection l'essence même de la danse et c'est une des réussites majeures du films, une des choses qui fait qu'on va rentrer dans l'histoire, qu'on va être happé par les obsessions de Nina jusqu'à la suivre dans sa folie.
Alors bien sûr , l'ayant revu il y a peu , j'ai tout de suite pensé à Perfect Blue de Satoshi.
L'intrigue est proche et d'une certaine façon la thématique aussi même si Aronosky propose une vision plus sombre du passage de l'enfance à l'adolescence et axe aussi pas mal son film sur l'obsession de la réussite et la peur de l'échec.
Du coup, Black Swan a quelque chose de plus flippant voire oppressant notamment dans le côté auto destruction du personnage (qu'on retrouve aussi à travers ce qu'elle s'inflige au niveau du corps qui se rapproche par moment à une espèce de torture)
En somme , encore un coup gagnant pour Aronosky