Waow. Après cette grosse claque, le mieux c'est d'en parler à froid.
Il y a souvent la légende avant le film. Celle qui, par instinct, te fait baisser tes espérances si tu ne veux pas être déçu après tout ce qu'on t'a dit de bien dessus.
Alors ça déborde de ballet, mais c'est tellement bien montré que ça n'en est même pas écoeurant. Et on écoute le lac des cygnes en veux-tu (non, tu n'en veux pas? ben prends ça!) en voilà, du très bon Tchaikovski pour du très bon Aronofsky.
J'avoue l'avoir jugé facilement la première heure, du ballet, Natalie Portman qui se fait des trucs seule, du ballet, Natalie Portman qui fait des trucs avec sa copine... puis bon, c'est tellement bon qu'on lui en veut pas d'en avoir profité et de nous avoir fait patienter la moitié du film.
C'est le tableau dans le tableau, le film dans le film... le lac des cygnes dans le lac des cygnes. Nina, la danseuse, prend son rôle trop au sérieux, elle devient schizophrène et se prend pour un véritable cygne. Le film n'est même pas sombre, il est carrément noir. Flippant, envoûtant.