S'il fallait trouver un mot pour qualifier ce film, j'utiliserai l'adjectif "Surprenant". Surprenant à la fois dans le sens où ce film qui est pour le moins gorgé de défauts arrive néanmoins à séduire visiblement une quantité de spectateurs. La folie qui s'en part de Natalie Portman serait-elle contagieuse?
Surprenant aussi dans l'interprétation des acteurs. La supposée métamorphose de White Swan en Black Swan n'a lieu que dans les actes à proprement parlés de Nina Sayers, elle reste hélas la même tout au long du film, alors que justement elle doit évoluer pour être le Black Swan. On aurait mieux fait de donner réellement une pilule d'ecstasy à Natalie Portman, histoire qu'elle change un peu.
Quant au reste, le jeu de miroir insoutenable, la relation mère fille digne d'un épisode de Julie Lescaut, les gros plans d'Aronofsky qui étaient déjà exaspérants dans Requiem For A Dream, bref...
On peut tout de même remercier Darren Aronofsky d'avoir refait parler du Lac des Cygnes, puisque l'histoire de ce ballet est intéressante.