Black Water par pierrick_D_

Wheeler,un agent de la CIA injustement accusé de trahison,est incarcéré dans une prison secrète située dans un sous-marin.Quand son supérieur,évidemment le vrai ripou de l'histoire,veut lui faire avouer où il a planqué le driver,le gars s'échappe et on peut commencer la partie de cache-cache à l'intérieur du submersible.Pour le driver,vous inquiétez pas,c'est juste le Mc Guffin,ce truc dont parlait Hitchcock,l'objet que tout le monde veut trouver mais qui n'a en réalité aucune importance,vu que sa recherche n'est là que pour justifier l'action et faire avancer l'intrigue.Là,il s'agit d'un bitonio informatique servant à ouvrir des fichiers classés Secret Défense que les vilains veulent vendre à une puissance étrangère.Mais ce qui importe ici est la poursuite des gentils par les méchants.On se demande d'ailleurs pourquoi ça ne fonctionne pas dans le sens contraire,étant donné que chaque fois que les deux groupes se rencontrent,ce sont les affreux qui se font massacrer.En général,dans ce genre de films,on a ou Steven Seagal,ou Dolph Lundgren,ou Jean-Claude Van Damme,alors que là on a à la fois JCVD et Dolph,comme au bon vieux temps de "Universal soldier".Putain,mais c'est "Expendables 4" ou quoi?Non,en fait,à part les deux zozos,il n'y a que des inconnus,dont un certain Kris Van Damme,le fils sous-doué de Jean-Claude,que ce dernier impose quand il le peut dans ses films,ce qui est le cas puisque papa fait partie des producteurs.Il est à noter qu'il avait débuté sous le nom de Kristopher Van Varenberg,son véritable patronyme et celui de son père,mais il a fini par s'apercevoir que Van Damme c'est plus vendeur. Ce sous-produit canadien est réalisé par le dénommé Pasha Patriki, également directeur photo,qui affiche une nullité certaine aux deux postes.L'image est sombre et moche,et le film se résume à des déplacements confus des personnages à travers ce sous-marin.Van Damme et la bimbo de service vont se sortir haut la main de ce guêpier,aidés à l'occasion d'un Lundgren en roue libre qui passe les trois quarts du film enfermé dans une cellule,le tout au prix d'invraisemblances de classe interplanétaire,comme dans cette scène où la fille se fait allumer à bout portant par un salopard et se relève peu après sans problème.Réflexion de JCVD:"heureusement qu'il n'a pas tiré à balles réelles!".C'est nouveau ça,maintenant les sbires emploient des balles à blanc,fallait quand même oser.Sinon,vu l'exigüité des lieux,les bastons sont très limitées et complètement bidons,ce qui arrange un Jean-Claude au visage ravagé par l'outrage des ans.