Réalisé avec trois bouts de pellicule et un crocodile, Black water prouve une nouvelle fois que l'imagination compense parfaitement le manque de moyens. Soient trois vacanciers sur un arbre dans les marais australiens, à une dizaine de mètres d'un bateau retourné, et un gros crocodile entre les deux: une intrigue (?) d'une simplicité rafraîchissante. Les deux réalisateurs, au lieu de multiplier effets et paroles inutiles, posent leur caméra et privilégient les temps d'attente, se concentrant sur les effets psychologiques d'une telle situation, tout en ménageant de temps à autre une bonne montée d'adrénaline. Voilà un vrai survival, sans esbrouffe, qui remplit parfaitement le contrat: ça fait plaisir!
klauskinski
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le 5 juil. 2011

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