Blackout Total. Voilà exactement l'état de votre activité cérébrale en regardant ce film. Pour commencer, il faut rendre au film son véritable titre : Walk of Shame. À partir de là, on peut commencer à s'y intéresser de manière un peu plus sensée.
Elizabeth Banks incarne une présentatrice TV du nom de Megan Miles dont la vie tombe au plus bas. Fort heureusement, la possibilité d'un job en or lui apparait. Cependant, pour l'obtenir, il faut que son image publique soit impeccable afin de ne pas froisser les valeurs de la chaîne de TV. Pas de chance, Megan va vivre la pire journée de sa vie.
La marche de la honte de Megan est une succession de situations grotesques qui s'enfonce un peu plus à chaque instant dans l'abondance de rire gras et mal assumé. Le personnage du film ne suit aucune logique pour se sortir du pétrin dans lequel elle s'est fourée en sortant avec ses amies, vêtue d'une robe jaune beaucoup trop courte pour être honnête. Victime de nombreux quiproquos, Megan découvre des quartiers de Los Angeles loin de son train-train huppé. Mais c'est l'occasion pour elle de rencontrer des personnages aux caractères détonants et plein de surprise tels que les dealers "In da Hood". (Passage vraiment très drôle à base de "Bitch from the news" <3)
Walk of Shame ne tient pas du tout la route par rapport à des films du même thème mais un peu plus intelligents comme The Hangover mais n'en reste pas moins une comédie qui parvient à faire bouger les zygomatiques des spectateurs. Elizabeth Banks porte clairement le film à elle seule et prouve à nouveau ses talents de comédienne dans un rôle bien loin de celui de Effie Trinket dans Hunger Games. Si vous n'allez pas voir Walk of Shame pour son scénario décousu, profitez au moins d'une visite de Los Angeles et de ses différents quartiers et populations. Le dernier plan du film peut laisser sous-entendre que la ville de Los Angeles réserve d'autres surprises du même acabit à chaque coin de rue pour ses habitants et permet d'oublier un peu le classique happy ending.