Bien, il est temps à présent d'évoquer un cas d'école : Blade Runner, véritable classique des années 80, chef d'oeuvre ultime de Ridley Scott et de Harrison Ford.
Après un prologue à la Star Wars sous forme écrite nous présentant la thématique du film : la Nexus-6, une organisation de prototypes nommés "répliquants" fabriqués par la Tyrell Corporation qui suite à une mutinerie sanglante sont devenu illégaux sur Terre sous peine d'être abattu par les "Blade Runner", le film se situant en 2019, un futur apocalyptique avec des voitures volantes (et non, écrivant moi même cette critique en 2019, je vous affirme que ça n'existe toujours pas. ^^) débute avec une scène d'introduction qui nous met tout de suite dans le feu de l'action avec l'un des répliquant nommé Léon n'ayant pas l'air très fute-fute au premier abord mais qui finalement se révélé être très dangereux. Après la scène d'intro, le personnage principale fait son entrée, Deckard, un ex-blade runner s'étant retiré de son business, finalement, suite à un attentat spatial mené par six réplicants, ce dernier se voit forcer de reprendre du service et de tuer les 4 réplicants ayant survécu.
Dedkard se rendant à la Tyrell Corporation rencontre ensuite Rachel, une jeune femme dont il découvre grâce au test Voight-Kampff qu'elle est en réalité un réplicant aux souvenirs falsifiés par son créateur avec ceux de sa nièce afin qu'il puisse mieux la contrôler. Cette scène sera le début du lancement du point essentiel de ce film : la relation entre Dedkard qui sera plus tard contraint de faire un choix entre sa mission ou son humanité et Rachel, le personnage le plus attachant du film de par son destin funeste et son humanité.
Fait ensuite son entrée en scène l'antagoniste principale du film : Roy, qui nous convint entièrement de par son excellent jeu d'acteur et son côté dérangé accompagné de Léon, souhaitant rencontrer son créateur dans le but de soigner sa maladie raccourcissant sa durée de vie, le mènera vers Sébastien, un proche de celui ci.
Afin de duper Sébastien, Pris, la complice de Roy se fera passer pour une SDF, jouant de son côté sexy afin qu'il la fasse rentrer chez lui.
Grâce à des photos et une peau de serpent trouvé dans l'appartement de Léon, Dedkard parvient à éliminer le 1er répliquant puis un peu plus tard, il se fera sauvé de Léon par Rachel qui tuera se dernier d'une balle ce qui lancera définitivement la relation entre les deux lors d'une des scènes de romance les plus emblématiques de l'histoire du cinéma qui bluff de part son humanité une fois de plus et les deux protagonistes traversant le fossé qui faisait d'eux des ennemis, le passage avec Rachel ayant souvenir du piano mais ne sachant pas si il s'agit du sien ou d'un souvenir échangé avec sa nièce est lui aussi extrêmement émouvant.
De son côté, Roy rejoint Pris et Sébastien puis parvient finalement à son but : rencontrer son créateur avec la complicité de Sébastien, après un dialogue hyper dérangeant entre Roy et le créateur des répliquant, Roy apprenant que ce dernier ne peut rien faire pour lui, il l'éliminera lui ainsi que Sébastien.
Mené vers l'appartement de Sébastien, Dedkard parvient à tuer Pris, puis, arrive Roy devant le corps sans vie de Pris, et commence le duel final le plus mythique que j'ai pu voir dans un film, une mise en scène parfaite, un échange entre les deux adversaire à couper le souffle et une conclusion époustouflante !
Le film se termine avec le choix final que doit faire Dedkard : sauver ou tuer Rachel ! Ne pouvant faire ce dernier choix, le film se termine avec le couple s'en allant dans ascenseur.
En bilan : Blade Runner est un film qui ébloui de par sa technique quasi parfaite, son côté humain qui remet en cause l'homme et les choix auquel il se retrouve confronté malgré lui et la performance épatante des acteurs. Le passage dans la conclusion du film avec l'origami de licorne (en rapport au rêve de Dedkard) est lui aussi très symbolique du message d'une humanité indulgente et tolérante que veut faire passer le film.