Blade Ruinneur
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le 4 oct. 2017
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Je fais partie des admirateurs du premier Blade Runner et je craignais que ce film ne ternisse le nom de Blade Runner comme Hollywood a pu souiller un tas d'oeuvres récemment en les revisitant (Indiana Jones, Star Wars, Ghost in the Shell) alors même que le genre de la SF américaine n'a connu, pendant ce temps, qu'une poignée de réussites (Wall E, Premier contact).
La musique : Zimmer aux mannettes (peu inspiré cette fois) qui reprend des idées de l'ancienne B.O par Vangelis
Les effets sonores : du copier/coller de Premier Contact d'où une sensation audio-visuelle de déjà vu
Les acteurs : très moyen
Les personnages : peu d'épaisseur, le premier replicant du film (Sapeer) étant sans doute le mieux pourvu à ce niveau
Les costumes : aucune originalité
Les décors : assez décevants, en général assez dépouillés. Les meilleurs étant le bureau de l'esclavagiste de la déchetterie (très cyber punk) mais mal utilisé (un plan fixe sans relief), les intérieurs de la Wallace Company (même si lassants) et le Las Vegas en ruines
La mise en scène : froide, figée, déshumanisée, aseptisée, esthétisante, on se croirait d'avantage dans une pub pour parfum sur papier glacé que dans un film de science fiction.
Le scénario : de mauvais dialogues, des situations ridicules (le groupe des rebelles, l'hologramme JOI), des clichés (le spécialiste du bois), des platitudes (l'hologramme JOI)
Le rythme : Inexistant ! On s'ennuie ferme
Le suspense/la tension : je n'en ai pas trouvé..
Le film semble tiraillé entre le cahier des charges hollywoodiens (beaucoup de corps féminins dévêtus, relation père veuf/fille, expliquer 3 fois les choses pour les mangeurs de burger, le placement produits/marques, de la violence gratuite avec la double exécution de réplicants par la Wallace Co), la volonté de vouloir mettre à jour les thèmes vers l'actualité en y mettant un peu de tout sans jamais creuser un seul sujet (écologie, armes de type drones, génétique) et les références au vieux Blade Runner.
Le film garde en plus le pire pour la fin avec un duel final bâclé.
Bon courage à ceux qui regarderont le film.
On espérait que ce film pouvait redresser le genre de la SF dans le cinéma US, c'est raté.
Mieux vaut se replonger dans les livres de science fictions américains de 1945 à 1974.
Créée
le 12 oct. 2017
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