Un calvaire sans nom !
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Jalouse de la beauté de sa belle-fille, une femme incarnée par Isabelle Huppert projette son enlèvement afin de faire passer tout ça pour un meurtre. Sauf que la voiture où est enfermée la jeune femme a un accident, et que celle-ci va pouvoir s'échapper dans un village reculé où sept hommes vont tomber sous son charme.
Étrangement, le film est une ode au désir, qu'il soit charnel, assouvi ou non, auprès de ces personnes dont certains vont tomber amoureux, d'autres asexuels et des guides pour cette jeune femme incarnée par Lou de Laâge, objectivement d'une grande beauté. Mais comme le titre le laisse supposer, c'est une variation sur Blanche-Neige, où Isabelle Huppert joue la méchante sorcière, et que les sept hommes pourraient être les nains si on reprend le conte. Sauf que je n'ai pas souvenir que plusieurs d'entre eux couchent avec la femme...
Autant le dire, j'ai trouvé ça consternant, car comme je le disais, le film pourrait être le guide du désir mode d'emploi, avec des scènes parfois ridicules (je pense au libraire joué par Poelvoorde qui veut se faire fouetter avec une cravache ou Jonathan Cohen qui semble en hyperventilation), et un humour qui tombe souvent à plat. Pour cet exemple, il s'agit d'un personnage asexuel joué par Vincent Macaigne, qui est de toute vraisemblance dépressif, au point qu'il a surnommé son chien... Tchernobyl !
On retrouve les passages obligés du conte, y compris la pomme empoisonnée dans laquelle Lou de Laâge pourrait croquer, mais c'est détourné à chaque fois dans le sens du désir, et au final, ça donne quelque chose de très froid. Enfin, quand on emploie quelques minutes un acteur comme Charles Berling et qu'on n'en fait rien...
Créée
le 8 nov. 2022
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