Elle ne veut pas de note

Dans l'humour il y a ceux qui balancent de gros lieux communs, ce sont la majorité des comiques mainstreams. Et une catégorie plus rare, ceux qui apportent au public un point de vue et une réflexion. Blanche Gardin fait partie de la seconde catégorie. Cette femme sait pointer l'absurdité quotidienne dans laquelle nous vivons. Elle le fait de façon intelligente, seulement si la réflexion est là on ne peut pas vraiment dire que la rencontre avec l'humour se fasse. Évidemment il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle fasse vanne sur vanne. Mais tout de même quand un spectacle joue dans la catégorie humour, on peut s'attendre à des choses qui déclenchent l'hilarité. Et surtout que l'angle d’attaque ne soit pas aussi prévisible que chez les humoristes lambda. Si le chemin emprunte des routes parallèles aux autres, le problème reste les chutes qui sont bien trop prévisibles. L'histoire de la cabane dans les bois est franchement passable. Le problème majeur de ce spectacle est que blanche Gardin, semble chercher à refaire le même spectacle que celui qui lui a apporté un regard des médias et celui du public. Elle remplace l'histoire de la sodomie, par celle de l'homme marié, et plusieurs autres choses, mais finalement ça reste plus ou moins calqué sur son précédent spectacle. Elle nous parle de son problème de faire des conquêtes, tient comme Florence Foresti. De la quarantaine, tient comme Florence Foresti, et du manque de sexe, tient comme florence Foresti. Le sexe est tout de même une chose omniprésente dans les deux shows. Bon les deux femmes sont de la même génération, elles évoluent dans le même milieu et elles parlent toutes les deux de leur vie. Oui ça fait déjà pas mal de points communs, mais on à ce que s'attendrait que Gardin ne tombe pas dans les choses communes. Si elle a les mêmes sujets elle ne traite pas exactement de la même façon les choses, enfin ça reste tout de même proche tout ça.